Vous êtes viré...de la liste de mes amis "clic"

Publié le par Gillou

 

Ce message s'adresse à celui qui  (comme Talleyrand) savait nager sur le dos et ramper sur le ventre comme personne, qui trahissait à Versailles comme on pète à Passy, c’est-à-dire sans bruit, a vécu tellement courbé qu’on a pu l’enterrer dans un carton à chapeau.
Il se dessine de façon tangible, dans ta génération qui monte, mon camarade, une espèce d’ambition glacée d’arriver par le fric et un mépris cynique de tous les idéaux assez peu compatible avec l’idée qu’on se fait de la jeunesse éternelle génératrice de fougues irréfléchies et de colères gratuites...

Je te compare à l'endive : sorte de chicorée domestique que l’on élève à l’ombre pour la forcer à blanchir. La caractéristique de l’endive est sa fadeur : l’endive est fade jusqu’à l’exubérance. Toi aussi !

L’endive, en tant que vivante apologie herbacée de la fadeur, est l’ennemie de l’homme qu’elle maintient au rang du quelconque, avec des frénésies mitigées, des rêves éteints sitôt rêvés, grabataire du cortex...

Pourquoi ? Pourquoi cette fausseté dans les rapports humains ? Pourquoi le mépris ? Pourquoi le dédain ? Où est Dieu ? Que fait la police ? Quand est-ce qu’on mange ?
(Inutile de le chercher sur ma liste d'amis, je l'ai supprimé d'un clic fatal !)

Publié dans Humeur

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C
<br /> coucou<br /> adorable<br /> lol<br /> <br /> <br />
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